Europe eMTB Enduro Tour #2

Serré avec Diego, mais loin d'Andrea sur les terres Italiennes

🇮🇹 Castino – 2e manche de la Coupe d’Europe e-Enduro

Ce week-end, direction l’Italie pour la deuxième étape de l’European EMTB Enduro Tour. C’était la première fois que je roulais à Castino, et franchement c'est une belle découverte.

Le spot est resté au sec pendant tout le week-end, ce qui a été une vraie bénédiction vu la météo de toutes les autres courses ce même week-end. La terre locale se compacte bien à sec, mais j’imagine qu’une fois trempée, ça devient un véritable patin à glace — donc, pas mécontent d’avoir échappé à ça !

L’organisation du week-end se faisait en quatre demi-journées :

• Deux consacrées aux reconnaissances des spéciales

• Deux autres pour la course, répartie entre le samedi après-midi et le dimanche matin

Race Day 1 :

Viennent alors les chronos, et je commence plutôt bien ma journée avec une 2e place dans la première spéciale. Les sensations sont un peu mitigées, car le terrain est très sec, parfois glissant : il faut aller chercher le grip, être fin et précis dans le pilotage. Mais malgré ça, je suis satisfait — je reste dans la dynamique positive de la dernière course.

Je poursuis la journée avec une belle régularité : je signe plusieurs 3e places sur les spéciales suivantes. Jusqu’ici tout va bien.

Mais arrive la Power Stage, très attendue, et malheureusement je galère sur une partie, je pose le genoux à terre et pousse le vélo sur 10 mètres en courrant avant de remonter dessus. J'ai fais au mieux pour perdre le moins de temps possible mais je bascule quand même à la 3e place au général à la fin de cette première journée de course.

Race Day 2 :

Le dimanche, j’avais à cœur de me battre contre Diego, juste devant moi au classement avec 5 petites secondes d’avance.

Mais sur les deux premières spéciales, on fait quasiment jeu égal, à quelques dixièmes près. Puis sur la troisième spéciale, il me colle 8 secondes : c’est là qu’il creuse l’écart, et je comprends que ça va être difficile d’aller le chercher.

Malgré tout, je ne lâche rien et je termine la journée avec deux très bonnes spéciales, où je parviens à reprendre un peu de temps. Je termine finalement à 5 secondes de la deuxième place.

Je suis content de mon week-end : le rythme était bon, et cette 3e place me permet de continuer cette Coupe d’Europe sur une bonne dynamique.

Le cas Andrea Garibbo

Difficile de ne pas parler d’Andrea Garibbo, le grand vainqueur du week-end.

On ne va pas se mentir : il nous a mis une sacrée pilule. Avec plus d’une minute d’avance à l’arrivée, il était tout simplement intouchable sur cette manche. Pourtant, je l’ai déjà battu sur plusieurs Coupes du Monde l’année dernière, mais là… il a toutes les cartes en mains :

• Techniquement solide en descente, toujours propre et rapide

• Ultra performant en montée, son point fort historique

• Un nouveau moteur Bosch en qu'il développe en relation direct avec la marque, et toutes les mises à jour dernier cri

• Un rapport poids/puissance optimal, pile ce qu’il fallait sur ce terrain exigeant

• Et pour couronner le tout : il connaissait bien le spot.

On n’avait déjà pas réussi à le battre en Belgique, mais cette fois-ci, c’est encore plus net. Il va falloir remettre les pendules à l’heure sur la manche française à venir. On ne lâche rien. 💪