Dur de gérer la pression!
On y est, première coupe du Monde Enduro Électrique, après tant d'attente et d'entraînement, c'est l'heure et la pression monte.
Sur ce paysage alpin surmonté par la montagne du Toblerone "The Matherhorn", les pistes du premier EWS-e sont née.
Au programme 3 boucles de 1000m de D+ à réaliser en full power, avec des temps serrés pour des liaisons techniques. Au moins pour certaines d'entre elles. On commence à voir l'interêt de l'eBike, lorsque sur l'électrique on fait plus de VTT que n'importe quel puriste qui empreinte les chemins blancs, autrement appelés les DFCI pour rallier les sommets.
Les spéciales, au nombre de 6, sont des vrais spéciales d'enduro, à la fois physiques et proche de la DH. Sauf une! Une spéciale en monté très technique qui nécessite: une condition physique en béton, une grosse technique en monté et un bon vélo.
Sur cette spéciale, je fais le 2ème temps! Un superbe résultat qui vient compenser la déception de mes crevaisons à répétition.
En effet, sur deux spéciales je suis descendu à l'arrêt pour tenter de preserver une jante déjà abimée. 2 crevaisons qui me mettent déjà hors course par tant de temps perdu. Alors c'était sans regret que l'on a changé la roue, sachant bien que cela entraîne 5 minutes de pénalité. L'objectif étant de pouvoir rouler dans de bonne condition pour trouver le rythme.
14, 11 et 10 des autres spéciales que j'ai finis sans souci.
Dernier non-DNF, mais 8ème si on s'amusait à ne compter que les spéciales qui ne m'ont pas posées de problème.
On ne lâche rien, pour tenter de faire de belles performances sur les prochaines épreuves.
Il s'agira de mieux gérer la pression pour garder les pneus au sol sans baisser la tête.
les résultats complets
